[MANITOBA] Friendly Manitoba
Par Joanie Lehoux
It's a wrap!
En fait, c'est pas mal plus qu'un wrap à dire vrai. Notre dernière journée de tournage était avant-hier, mais comme elle s'est terminée bien tard, et que le lendemain (soit hier!) nous devions ranger la maison de location et nous diriger vers l'aéroport pour quelques heures de transport avec transit, je n'avais pas eu le temps encore d'écrire mon dernier billet.
Alors, revenons deux jours plus tôt.
Mercredi était notre dernière journée intensive de tournage. Les filles ont enchaîné trois entrevues/rencontres dans trois lieux différents. Un beau gros 12 heures de tournage, tout de même entrecoupé de quelques temps pour se déplacer d'un lieu à l'autre, ou pour manger aussi, c'est vrai, il ne faut pas oublier de manger!
Pour ma part, j'ai commencé la journée avec elles, mais j'ai dû quitter pendant le premier enregistrement pour finir d'écrire mon papier de la veille, pour rencontrer Geneviève du Cercle Molière qui m'a fait visiter ce beau théâtre qui existe en partie grâce à la générosité des habitants de Winnipeg, et pour aller chercher un micro cravate pour le dernier tournage de la journée, qui se déroulait sur une terrasse d'un bar donnant sur un boulevard. Un endroit super, mais terriblement bruyant pour un tournage. Grâce à la location de ce petit micro, on s'assurait une captation sonore convenable.
Et quel bonheur d'avoir fait la location de ce micro! Le dernier enregistrement valait bien la peine de courir la ville et d'investir quelques sous dans de l'équipement supplémentaire.
On remercie les deux protagonistes de cette «scène», Gabriel, comédien qui nous avait invitées quelques jours plus tôt à la soirée privée dont je vous ai déjà parlé dans un précédent billet, et Pierre, journaliste à Radio-Canada, rencontré à ladite soirée privée. Ils ont gentiment accepté de passer une couple d'heures avec nous et pour nous dehors au froid. (Bien sûr, il a fait chaud tout le long de notre séjour, sauf les trois jours de nos tournages intensifs où nous avions plusieurs scènes dehors. Mais on ne se plaint pas, le Québec a vécu des températures plus difficiles et on a pensé à vous souvent depuis les terres manitobaines.)
Nous avons fini cette journée en prenant un verre de célébration (bon, quelques verres en fait) avec Gabriel et Pierre, mais avec Rémi aussi et Stéphane qui sont venus nous rejoindre pour célébrer la fin du tournage. Pour nous, c'était une façon de les remercier de leur aide précieuse et leur accueil chaleureux.
Nous tenons d'ailleurs à remercier tous les autres aussi qui nous ont aidées tout au long de notre séjour. Nous pensons à Bertrand, Gisèle, Luc et Markus, Aimee, Eric, Micheline, Geneviève, Joel et Lindsay, Dan, les jeunes de la ligue d'improvisation de l'école Jeanne Sauvé, Jacqueline, Johnny, Maxine, Bilal, Jimmy le chat, tous les autres que j'aurais pu oublier et ceux qui nous ont aidé avant notre départ pour nous mettre en contact avec leurs amis et leurs connaissances manitobaines.
J'aimerais pouvoir vous parler plus en détail du film. J'aimerais vous décrire les scènes que nous avons tournées (j'utilise «scène» n'ayant pas de meilleur mot pour décrire les enregistrements que nous avons faits). J'aimerais pouvoir vous décrire toutes les discussions que nous avons eues au moment des tournages, mais aussi toutes les recherches que nous avons faites et les réflexions que nous avons eues pour scénariser les scènes. Franie, en tant que réalisatrice, était bien sûr la tête créatrice du court métrage, mais toujours, elle nous faisait part de ses idées. On développait ces dernières ensemble, dans la discussion et le partage de nos réflexions et de nos sensibilités.
J'aimerais arriver à vous expliquer tout ça, mais ça ne sera jamais comme de voir le résultat. Je peux toutefois vous dire que ça ressemblera à un documentaire entremêlé de fiction, mais d'une fiction qui résonnera - on espère! - dans l'histoire et l'identité de la communauté des francophones du Manitoba. Je peux aussi vous dire qu'on a travaillé, que notre réflexion ne s'est jamais arrêtée et qu'elle a continué à évoluer tout au long de notre séjour. Je peux vous dire qu'on a de belles images de la ville de Winnipeg et de ses habitants. Et je peux vous dire que Franie a une saprée job de montage à faire dans les prochaines semaines pour mettre tout ce qui a été filmé ensemble, pour y trouver un filon narratif sensé! Ça ne m'inquiète pas; elle en voit des choses dans sa tête! (Et je ne parle pas de mouches.) Julie s'occupera de la coloration, et elle et moi pourrons aussi être les seconds regards du montage.
Et la dernière chose que je peux vous dire, c'est que Pierre Lalonde a tout faux. Les nuits ne sont pas longues à Winnipeg et la vie n'y est pas plate. Parce que les gens sont accueillants. Parce que les gens prennent le temps. Parce qu'ils sont généreux et curieux. Parce que la communauté artistique est bouillonnante. On ne s'ennuie pas à Winnipeg, on a le goût d'y retourner pour la découvrir encore plus.
Tes plaques d'immatriculation ont bien raison; Manitoba, t'es tellement friendly!
It's a wrap!
En fait, c'est pas mal plus qu'un wrap à dire vrai. Notre dernière journée de tournage était avant-hier, mais comme elle s'est terminée bien tard, et que le lendemain (soit hier!) nous devions ranger la maison de location et nous diriger vers l'aéroport pour quelques heures de transport avec transit, je n'avais pas eu le temps encore d'écrire mon dernier billet.
Alors, revenons deux jours plus tôt.
Mercredi était notre dernière journée intensive de tournage. Les filles ont enchaîné trois entrevues/rencontres dans trois lieux différents. Un beau gros 12 heures de tournage, tout de même entrecoupé de quelques temps pour se déplacer d'un lieu à l'autre, ou pour manger aussi, c'est vrai, il ne faut pas oublier de manger!
Pour ma part, j'ai commencé la journée avec elles, mais j'ai dû quitter pendant le premier enregistrement pour finir d'écrire mon papier de la veille, pour rencontrer Geneviève du Cercle Molière qui m'a fait visiter ce beau théâtre qui existe en partie grâce à la générosité des habitants de Winnipeg, et pour aller chercher un micro cravate pour le dernier tournage de la journée, qui se déroulait sur une terrasse d'un bar donnant sur un boulevard. Un endroit super, mais terriblement bruyant pour un tournage. Grâce à la location de ce petit micro, on s'assurait une captation sonore convenable.
Et quel bonheur d'avoir fait la location de ce micro! Le dernier enregistrement valait bien la peine de courir la ville et d'investir quelques sous dans de l'équipement supplémentaire.
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| #mangerdeshotsdogsdehorsaufrettepouruntournage, #bellescenedimprovisationmercilesgars ©Joanie Lehoux |
On remercie les deux protagonistes de cette «scène», Gabriel, comédien qui nous avait invitées quelques jours plus tôt à la soirée privée dont je vous ai déjà parlé dans un précédent billet, et Pierre, journaliste à Radio-Canada, rencontré à ladite soirée privée. Ils ont gentiment accepté de passer une couple d'heures avec nous et pour nous dehors au froid. (Bien sûr, il a fait chaud tout le long de notre séjour, sauf les trois jours de nos tournages intensifs où nous avions plusieurs scènes dehors. Mais on ne se plaint pas, le Québec a vécu des températures plus difficiles et on a pensé à vous souvent depuis les terres manitobaines.)
Nous avons fini cette journée en prenant un verre de célébration (bon, quelques verres en fait) avec Gabriel et Pierre, mais avec Rémi aussi et Stéphane qui sont venus nous rejoindre pour célébrer la fin du tournage. Pour nous, c'était une façon de les remercier de leur aide précieuse et leur accueil chaleureux.
Nous tenons d'ailleurs à remercier tous les autres aussi qui nous ont aidées tout au long de notre séjour. Nous pensons à Bertrand, Gisèle, Luc et Markus, Aimee, Eric, Micheline, Geneviève, Joel et Lindsay, Dan, les jeunes de la ligue d'improvisation de l'école Jeanne Sauvé, Jacqueline, Johnny, Maxine, Bilal, Jimmy le chat, tous les autres que j'aurais pu oublier et ceux qui nous ont aidé avant notre départ pour nous mettre en contact avec leurs amis et leurs connaissances manitobaines.
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| En chemin pour le dernier tournage, je suis passée devant le palais législatif. Il a de la gueule quand même! ©Joanie Lehoux |
J'aimerais pouvoir vous parler plus en détail du film. J'aimerais vous décrire les scènes que nous avons tournées (j'utilise «scène» n'ayant pas de meilleur mot pour décrire les enregistrements que nous avons faits). J'aimerais pouvoir vous décrire toutes les discussions que nous avons eues au moment des tournages, mais aussi toutes les recherches que nous avons faites et les réflexions que nous avons eues pour scénariser les scènes. Franie, en tant que réalisatrice, était bien sûr la tête créatrice du court métrage, mais toujours, elle nous faisait part de ses idées. On développait ces dernières ensemble, dans la discussion et le partage de nos réflexions et de nos sensibilités.
J'aimerais arriver à vous expliquer tout ça, mais ça ne sera jamais comme de voir le résultat. Je peux toutefois vous dire que ça ressemblera à un documentaire entremêlé de fiction, mais d'une fiction qui résonnera - on espère! - dans l'histoire et l'identité de la communauté des francophones du Manitoba. Je peux aussi vous dire qu'on a travaillé, que notre réflexion ne s'est jamais arrêtée et qu'elle a continué à évoluer tout au long de notre séjour. Je peux vous dire qu'on a de belles images de la ville de Winnipeg et de ses habitants. Et je peux vous dire que Franie a une saprée job de montage à faire dans les prochaines semaines pour mettre tout ce qui a été filmé ensemble, pour y trouver un filon narratif sensé! Ça ne m'inquiète pas; elle en voit des choses dans sa tête! (Et je ne parle pas de mouches.) Julie s'occupera de la coloration, et elle et moi pourrons aussi être les seconds regards du montage.
Et la dernière chose que je peux vous dire, c'est que Pierre Lalonde a tout faux. Les nuits ne sont pas longues à Winnipeg et la vie n'y est pas plate. Parce que les gens sont accueillants. Parce que les gens prennent le temps. Parce qu'ils sont généreux et curieux. Parce que la communauté artistique est bouillonnante. On ne s'ennuie pas à Winnipeg, on a le goût d'y retourner pour la découvrir encore plus.
Tes plaques d'immatriculation ont bien raison; Manitoba, t'es tellement friendly!
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| Non mais, avouez que même la plaque est sympathique! ©Rémi Authier |
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