[LOUISIANE] L'Arrivée (rien à voir avec Denis)

Par Guillaume Fournier


Vous serez très heureux d’apprendre que nous sommes finalement arrivés en Louisiane! 

Victoire! © Guillaume Fournier
Oui, je lance ça comme ça, sans préliminaires ni rien. Pas besoin d’en faire un punch : on s’en allait à La Nouvelle-Orléans, on s’est rendus… Contrairement à nos bagages, bien sûr.

Ce qui est tout de même parfaitement cohérent avec notre journée d’hier. #Cestlavie

Nous avons donc rejoint Jean-Pierre vers les 15h00, aux coins des rues Elk et Canal Street.

On l'a retrouvé! Enfin! © Yannick Nolin
Salutations et accolades d’usage. Les sourires, les rires, la grande joie. On se met en marche, on rentre dans le Vieux carré français, en regardant à gauche, à droite, un peu partout, de façon complètement folle et aléatoire, et pratiquement comme si notre vie en dépendait. Toujours la même histoire.

Je me souviens d’avoir lu un article, à ce sujet. Quand on est en voyage, notre cerveau est carrément surexcité par les nouvelles informations qu’il reçoit. 

Comme il ne reconnaît pas l’environnement qu’il visite, il analyse frénétiquement l’ensemble des données qu’il perçoit en se gavant littéralement d’images nouvelles, ce qui l’empêche de fonctionner en mode « économie d’énergie », comme il le fait par ailleurs, lorsqu’il emprunte chaque matin la même rue, de la même ville, de la même province.

C’est pour ça qu’en voyage, on a toujours l’impression que le temps s’étire toujours plus longuement qu’à l’habitude.

Parce que notre cerveau travaille plus fort, parce qu’il réagit davantage à ce qu’il voit, parce qu’il se questionne davantage sur ce qu’il retrouve sur son chemin.

Pas surprenant que certaines personnes deviennent rapidement accros aux voyages, puisque ça leur donne très certainement l’impression de profiter davantage de leur vie.

Nous continuons notre première promenade dans le quartier français, avant de rejoindre notre lieu d’hébergement, qui se trouve un peu plus loin. Un lieu magnifique, chargé d’histoire, qui donne quand même un peu la chair de poule.

Magnifique... © Samuel Matteau
Chair de poule. © Guillaume Fournier
On appelle notre transporteur aérien, on vérifie nos assurances, on se félicite d’avoir prévu de louer du matériel de tournage en Louisiane, mais en même temps, il faut encore régler les derniers détails avec les assureurs de ces bébelles-là. #Çasepasse

On apprend quand même qu’on devrait recevoir nos bagages demain, et qu’on devrait pouvoir récupérer notre matos aussi rapidement. Les nouvelles sont encourageantes. On se dit qu’on sera bientôt (et enfin) à peu près opérationnel.

On retourne faire le tour du Vieux carré français, on s’extasie, mais pas tant que ça, car c’est souvent un peu laid, un peu grotesque, et un peu disgracieux.

© Guillaume Fournier

© Guillaume Fournier

Bon, c'est pas si pire que ça, dans le fond! © Guillaume Fournier
On a l’impression que tout le monde est sur le pilote automatique. Les musiciens, qui sont là pour faire du temps plutôt que de la musique. Les solliciteurs professionnels, qui nous abordent en utilisant des mots clés plutôt que des phrases, comme pour mieux se débarrasser de leur tâche. Les touristes, qui tentent de faire la fête comme si c’était Mardi gras, mais qui se rendent bien compte qu’on est en plein mois de mai. Les policiers, qui se tiennent prêts à tout du haut de leurs chevaux, mais pourquoi? parce que.

À l’évidence, rien ne sonne tout à fait juste, dans cette histoire!

On continue de se promener, de prendre des photos, d’écouter le jazz qui nous appelle. 

Quand le jazz nous appelle... © Samuel Matteau
On se laisse guider par nos sens, parce qu’il n’y a rien d’autre à faire, à La Nouvelle-Orléans, que de se laisser guider par ses sens.

Mais nos sens sont fatigués, ce qui fait qu’on retourne rapidement se coucher.

Une deuxième journée étrange, qui ne s’accompagne d’aucun progrès notoire, sinon celui de s’être finalement rendu à destination.

Le premier contact est fait. Les premières impressions sont derrière nous. 

Demain, la pluie, et après, le soleil!

Le soleil! © Yannick Nolin

P.-S. 1 Une mention toute particulière à JP, qui a réussi à égayer notre journée grâce à ce statut Facebook, qu’il a publié sans s’en rendre compte, mais qui relève tout de même du génie :


P.-S. 2 : Jeez Louise, c’est correct, on a compris, vous voulez du jazz, plus de jazz, ben okay, regardez ben ça :


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